L’expo-quiz® « Vivre en société, parlons-en ! » a été utilisée au sein du foyer d’hébergement l’Oustaou de l’Amitié de l’association AVATH à Solliès-Pont dans le Var. Encadrés par Steven Deschatres, Maxime Rozet et Bastien Negroto, sept résidents ont pu découvrir les kakémonos et réfléchir ensemble aux problématiques posées par la vie en société.
D’où est venue l’idée d’utiliser l’expo-quiz® « Vivre en société, parlons-en ! » ?
Le support a été proposé par la DTPJJ du Var dans le cadre d’un atelier sur la citoyenneté. Les thèmes abordés par l’expo-quiz® résonnent avec le vécu des résidents. En effet, la plupart vivent pour la première fois en communauté au sein du foyer après avoir quitté le domicile parental. D’autres travaillent et évoluent également dans le monde extérieur. Ainsi, le thème est particulièrement pertinent. La séance a permis aux résidents de se rendre compte qu’il existe des liens entre la vie à l’extérieur et la vie au sein du foyer et qu’un certain nombre de règles s’appliquaient de la même manière.
Comment l’expo-quiz® a été reçue par les résidents ?
L’expo-quiz® a beaucoup plu aux résidents. Le fait qu’il y ait des visuels a beaucoup aidé car certains participants ne savent ni lire ni écrire. La séance a permis d’appuyer sur la notion des droits et des devoirs de chacun pour pouvoir vivre en société. Les effets ont été très positifs. L’atelier les a poussés à mettre en application des initiatives du foyer. Ils ont été volontaires et ont participé avec enthousiasme aux débats qui ont suivi la visite de l’expo-quiz®.
L’outil a-t-il été facile d’accès autant pour les éducateurs que pour les résidents ?
L’outil est facile à prendre en main. Un travail a été fait par les éducateurs afin de simplifier certaines questions et d’enrichir les kakémonos avec des exemples proches du quotidien des résidents. Le support permet de développer la prise de parole, sans le côté scolaire qui peut décourager certains à s’exprimer. Tout le monde est acteur car les animateurs sont là pour lancer le débat et après les résidents sont en autonomie pour discuter autour des problématiques abordées. Il était particulièrement important de capter leur attention car c’est un public que l’on peut perdre très rapidement.